Les terreurs nocturnes à ne pas confondre avec les cauchemars, sont « des parasomnies (comportement anormal pendant le sommeil) et, à ce titre, traduisent une activité anormale du système nerveux central, par l’intermédiaire du système musculaire squelettique ou du système nerveux végétatif. »[1] D’où viennent-elles ? Comment s’en prémunir ? à toutes ces questions, nous avons les réponses et mêmes les solutions à mettre en œuvres pour retrouver un sommeil calme et apaisant. C’est d’ailleurs tout le sujet de ce billet de blog.
Sommaire
D’où viennent les terreurs nocturnes ?
Quels sont les personnes les plus susceptibles d’être touchées ?
Comment se protéger contre les terreurs nocturnes ?
Conclusion
D'où viennent les terreurs nocturnes ?
Braver les ténèbres de la nuit, même lorsque les terreurs se réveillent
Explorons maintenant les terreurs nocturnes, distinctes des cauchemars. Contrairement aux cauchemars, les personnes sujettes aux terreurs nocturnes ne se souviennent généralement pas des détails de ces épisodes. Les terreurs nocturnes, considérées comme des parasomnies, surviennent lors du sommeil lent profond ou paradoxal. Les causes courantes incluent la fièvre, le stress physique, l’asthme, le manque de sommeil, le reflux gastro-œsophagien et certains médicaments. De plus, elles peuvent avoir une composante héréditaire. Les symptômes comprennent des cris, des gémissements, des pleurs, des mouvements agités, la sudation, la terreur, la tachycardie, la confusion et l’agitation. En cas de terreurs nocturnes, évitez de réveiller la personne, de la toucher ou de la déplacer, et attendez qu’elle se recouche d’elle-même.
Quels sont les personnes les plus susceptible d'être touchées ?
Éradiquer les ombres de la nuit
D’après les psychologues, les enfants sont plus enclins aux terreurs nocturnes que les adultes, souvent entre 18 mois et 4 ans, disparaissant généralement vers 6 ou 7 ans. Ces épisodes surviennent principalement dans les 3 premières heures de sommeil lent chez les enfants. Chez les adultes, ils peuvent être déclenchés par la consommation d’alcool, de caféine ou de stimulants, ainsi que par des troubles mentaux tels que la dépression, l’anxiété ou le trouble bipolaire, voire des traumatismes comme le trouble de stress post-traumatique. Bien que plus rares chez les adultes, les terreurs nocturnes peuvent survenir à tout âge, mais tendent à disparaître après 5 ans chez les enfants et vers 10 ans chez les adultes.
Comment se protéger contre les terreurs nocturnes ?
Pour pallier les soucis
Pour favoriser un sommeil paisible, il est essentiel de créer un environnement propice. Évitez de trop stimuler l’enfant avant le coucher et pour les adultes, limitez la consommation d’alcool et de caféine. Évitez également les activités intenses et les repas copieux avant l’heure du coucher, ainsi que les stimulations mentales trop proches du sommeil. Pratiquez des exercices de respiration pour favoriser la détente. Assurez-vous d’aérer la chambre régulièrement et maintenez une température d’environ 18°C. L’homéopathie peut être une option pour les enfants, mais en cas de terreurs nocturnes, il est recommandé de consulter un professionnel de santé, tel qu’un psychologue, un médecin généraliste, un pédiatre ou un spécialiste du sommeil.
Conclusion
Pour pallier les soucis
En résumé, les terreurs nocturnes sont des parasomnies souvent observées chez les enfants de 3 à 7 ans, caractérisées par divers symptômes tels que des cris, des gémissements ou des pleurs pendant le sommeil. Pour les atténuer, il est recommandé de favoriser un environnement calme, d’éviter la sur-stimulation, de limiter la consommation de substances psycho-actives et de repas copieux avant le coucher, de pratiquer des exercices de respiration et d’aérer la chambre. Toutefois, la meilleure approche reste de consulter un professionnel de santé.
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